Regard

Je vais vous transmettre un pouvoir magique. Oui vraiment pour moi cela a été magique et pourtant très simple à mettre en place,

Cela m’a grandement aidé à diminuer l’anxiété que je vivais lorsque j’étais en groupe. Mais je crois que cela peut aussi aider dans bien des souffrances. Je crois que dans cette attitude il y a un grand pouvoir de résilience et même plus.

Nous avons tous des façons de fonctionner, des tendances à agir d’une certaine manière plutôt qu’une autre dans certains contextes. Des façons plus ou moins conscientes de se mettre en rapport au monde. Quand on est psychopraticien comme l’est un praticien en hypnose, nous avons des grilles de lecture  qui nous permettent de percevoir rapidement les différents fonctionnement des personnes dans des contextes précis. L’une de ses grilles de lecture, ce sont les métaprogrammes empruntés à La PNL qui, elle aussi, découle en partie de l’étude de la pratique de Milton erickson.
Ces grilles de lecture sont des cases qui nous permettent de classer des fonctionnements, aident orienter les questionnements et l’accompagnement. Je ne sais plus qui disait il est stupide d’essayer d’obtenir des choses différentes en faisant les mêmes choses. En mettant en évidence certains fonctionnement ces grilles permettent dans certains cas d’offrir un levier de changement et d ‘évolution. Ces grilles sont forcément restrictives: un être humain est complexe et unique dans son histoire, dans ce qui le compose et dans sa façon d’être au monde.

Quand j’ai appris ce métaprogramme, celui qui lorsqu’il est compris et maîtrisé devient un super pouvoir, lorsque j’ai perçu son implication, cela a été un peu comme une lumière qui s’allumait. Un éclair de lucidité, ce fameux euréka.

On pourrait certainement aborder ce sujet d’une autre manière qu’à travers les métaprogrammes, mais pour moi  c’est par ce biais là que j’ai perçu à quel point c’était essentiel dans notre relation à l’autre. En tant qu’accompagnant ou thérapeute la relation à l’autre c’est la base.
J’avais déjà bien perçu que le regard que l’on porte à soi et aux autres déterminent beaucoup de notre vécu dans la relation. Dans la relation à soi et aux personnes qui nous entourent que nous rencontrons. Quand on est un minimum empathique, ce qui me semble nécessaire si l’on est dans la relation d‘aide, on s’intéresse forcément aux autres personnes et même souvent au reste du vivant.
Et plus j’avance, plus je me rends compte que cette façon de fonctionner est un grand levier de résilience.
Je ne vous fais plus languir en terme de méta programme on appelle ça le tri sur soi – le tri sur l’autre.

Le tri sur soi consiste à interpréter le monde à travers ses propres filtres, ses valeurs et ses expériences. On a tendance à privilégier son propre point de vue et à avoir des difficultés à se mettre à la place de l’autre. Et même parfois quand ce curseur est poussé fort à percevoir les autres en tant qu’individu à part entière, en dehors de nous. Il peut être difficile de s’intéresser à eux, vraiment. 

Le tri sur l’autre, à l’inverse, consiste à s’intéresser au point de vue de l’autre et à essayer de comprendre ses motivations et ses besoins. On est capable de décentrer son point de vue et d’adopter une perspective différente. De s’intéresser à son ressenti, à poser des questions pour comprendre. A prendre en compte que l’autre est un individu à part entière avec toute sa complexité qui ne nous est pas accessible de prime abord. Différent de nous. A ressentir, percevoir observer avec curiosité et intérêt.

Dans la société dans laquelle nous vivons aujourd’hui le tri sur soi me semble être le roi, la plupart vivent dans leur bulle et le réel intérêt pour l’entourage est quand même souvent limité, je parle d’une réel curiosité, d’un intérêt réel, de pouvoir se mettre un tant soi peu à la place de l’autre.

Mais c’est une grande source de force et de résilience que de tourner son regard vers l’extérieur. De porter attention à l’autre , dirigée cette chose sacrée qu’est notre attention vers un autre différend de moi, unique tout comme moi. Et apprendre à jouer avec notre attention est un grand pouvoir magique.

 Il me semble remarquer que la souffrance est souvent égocentrée. Je ne dis pas que nous devons nier nos souffrances, je suis persuadé que nous sommes la personne la plus importante de notre vie et que reconnaître et accepter nos souffrances est un chemin vers la résilience.

Tourner le regard vers l’extérieur, se détourner un peu de son nombril apaise bien des maux, par pour être un sauveur, pour aider. juste regarder l’autre, observer,  se dire qu’il a une histoire, ses souffrances, ses rêves, ses espoirs, ses peurs et je n’en sais rien. C’est un être unique tout comme moi. Sa couleur de cheveux, son visage, son regard, sa façon de parler tout cela est unique, une émanation de la vie, comme moi et pourtant différente de moi. Bah faire ça régulièrement, changé quelque chose profondément en nous et apaise nos souffrance; Pas de façon à dire il souffre plus que moi, moi c’est rien. Je pense que reconnaître ses blessures est nécessaire, pour pouvoir les apaiser. Mais c’est juste “mathématique” si j’ose dire, l’intérêt que l’on porte aux autres, l’attention, cette énergie dirigée ailleurs, ne nourrit plus nos douleurs et ouvre tant de perspectives.


De développer cette compétence, de diriger mon attention, de devenir réellement curieux de l’autre sans trop de projections,  m’a vraiment ouvert plein de nouveaux horizons.


Comme je vous le disais au début, je souffrais d’anxiété en groupe dû à mon histoire. Aujourd’hui je sais que nous sommes beaucoup dans ce cas, que dans un groupe de personne plus de la moitié ne vont pas être super à l’aise de se trouver là, certains vont même être très mal à l’aise en fonction du contexte.

Donc ça me rassure beaucoup, ça ce ne fut possible que parce que je me suis intéressé à eux. 

Quand j’entre dans une pièce maintenant et que le ressens cette anxiété se présenter, je regard les autres, avec intérêt, je me connecte à eux et cela s’apaise d’un coup sans même y prêter attention, car je n’y prête plus attention, je prête attention à ce qui m’entoure et c’est magique vraiment essayez.

Ca me permet de percevoir la richesse de la diversité, chacun est unique et a quelque chose d’intéressant à montrer, ça permet aussi de détecter les personnes qui vont plus me correspondre, de me rapprocher d’elle, et d’éviter les personnes moins en accord avec moi. ,Ca permet aussi de revenir au présent à ce qu’il se passe là dans l’instant et ça aussi c’est une source d’apaisement. L’anxiété est souvent due à une projection sur ce qu’il peut se passer en fonction de ce qui s’est déjà passé,….pas sur ce qu’il se passe là dans l’instant.

Vraiment un super pouvoir et tellement simple.

Je me suis souvent demandé comment des personnes très altruistes, vraiment altruistes, l’étaient devenues alors qu’elles semblaient avoir beaucoup souffert dans leur vie, je crois que c’est grâce à ça, au tri sur l’autre. Loin d’être un sacrifice de soi, c’est une force et une régénérescence que de porter intérêt à cet autre qui est comme unique tout comme nous, et sur le même chemin de la vie, parfois compliqué, parfois tumultueux, souvent intriguant et tellement passionnant.

De l’ombre à la lumière!

Quel concept universel que celui de l’ombre et de la lumière. En chacun de nous vit d’une façon ou d’une autre cette dualité symbolisée par l’ombre et la lumière.

Notre culture judéo-chrétienne en a fait des opposés, alors que certaines traditions qualifiées par cette même culture judéo chrétienne de primitive, nous montrent que ces deux pôles sont les deux faces d’une même pièce et aujourd’hui

L’avancée des compréhensions des fonctionnements de notre monde semble montrer qu’en effet l’un ne va pas sans l’autre.

Si on regarde juste l’aspect physique, l’ombre naît de la lumière, sans lumière pas d’ombre.Sans matière pas d’ombre, sans matière pas de lumière non plus.

Si l’on met deux boîtes fermées une à côté de l’autre, dans une des deux une source lumineuse, dans l’autre rien : complètement obscur et que l’ on fait un trou, un passage entre les deux, la lumière pénètre l’obscurité et pas le contraire. Cette simple expérience en dit tellement sur la nature des ces 2 choses.

La lumière nourrit la vie, là j’ai mes plantules qui poussent pour le potager d’été, elles manquent un peu de lumière je vois, elles se dirigent vers la lumière pour aller chercher l’énergie dont elles ont besoin pour grandir.

J’observe et m’imprègne de ce symbole; la vie semble tendre vers la lumière, crée un mouvement vers ce qui la nourrit et la maintient en vie. Mais c’est bien dans l’obscurité de la terre que germe la graine et qu’elle tire aussi une partie de sa nourriture. C’est dans l’obscurité de la grotte utérine que l’embryon va commencer à se former. C’est cachés dans l’œuf sous sa coquille que se forment les premiers signes de la vie avant de se libérer et de tendre vers la lumière. L’un ne va pas sans l’autre et c’est pour ça que j’aime tant le symbole du tao. Ce yin et ce yang, ces opposés imbriqués l’un dans l’autre et ensemble forment une unité dans une dynamique qui permet à la vie de s’exprimer dans ces aspects multiples.

Et je vois ces combats partout en moi, autour de moi, sur toutes ces terres, ces massacres, c’est terrible, la lumière contre l’ombre, prétendent ils, la civilisation contre la barbarie.

Aujourd’hui en Palestine, cette terre sacrée pour nos cultures, des gens sont massacrés, et partout ailleurs de par le monde la violence règne, pour des soi disantes vérités, pour des gens qui pensent être la lumière contre l’obscurité, l’humain tue l’humain, l’humain tue la terre, l’humain se combat lui même.

Et on dit tous c’est pas moi c’est les autres.

“Donc moi, moi j’faisais de la peine à voir moi,moi,

moi j’continuais ma parodie,

mon escroquerie spirituelle Sauf que j’me carotais moi même

J’étais devenu un mensonge sur patte qui soule grave

Et qui sait même pas c’kil dit

Qui voit même pas qu’c’est un malade

Et qui comme ça il dit comme ça tout le temps il dit comme ça, il dit

les autres, les autres, c’est pas moi c’est les autres, les autres, les autres, c’est pas moi c’est les autres “

Abd el Malik, les autres.

Je ne sais pas grand chose du bien et du mal, de l’ombre et de la lumière. Je sais que j’aimerais être la lumière qu’on admire mais je sais qu’il y a des ombres en moi. J’observe et je vois cette polarité partout.

Les ombres pour moi, c’est selon le concept de Jung, conscient et inconscient, la lumière du conscient, ce que je perçois et les mouvements invisibles de l’inconscient. Ce que je sais pour le pratiquer sur moi et avec les clients qui viennent me voir, c’est qu’amener la lumière du conscient sur les processus inconscients leur donne moins de force. Freud parlait du ça et du surmoi, le ça la pulsion (de vie ou de mort, eros et thanatos) et le surmoi l’instance qui juge et interdit. Les deux sont nécessaires pour vivre en société.

Mais souvent, très souvent ça crée du conflit à l’intérieur et renier le ça, les pulsions, ce que font énormément nos sociétés dites modernes, nous sommes quand même les fruits du péché, et même si nous nous libérons de cela, ces concepts judéo chrétiens sont encore bien ancrés dans nos mentalités; et je le perçois tout le temps, c’est une partie du travail que j’accompagne, surtout avec les émotions, reconnaître et accepter les émotions qui nous traversent quelqu’elles soient et rien que ça c’est extrêmement libérateur.

Le fait de mettre la lumière du conscient sur une émotion réprimée, reléguée dans nos ombres, la reconnaître, l’accueillir et l’autoriser à s’exprimer est source de transformation et d’évolution.Cela demande beaucoup de courage d’aller voir ces ombres, en tout cas au début après ça devient une habitude.

Il y a souvent un jugement qui vient quand on perçoit des émotions ou des pulsions qui nous semblent négatives ou immorales. Mais tout cela est naturel, nous ne choisissons pas nos émotions, ni nos pulsions, elles viennent de la vie. (je ne dis pas que l’on peut donner libre court à toutes nos pulsions.

Mon garde fou à moi c’est ma liberté s’arrête ou celle de l’autre commence et ne fais pas ce que tu ne voudrais que l’on te fasse.

Les percevoir, les reconnaître, amener de la conscience sur celle ci, et les exprimer d’une manière écologique c’est à dire saine pour nous et les autres permet qu’elles n’agissent pas dans l’ombre.

Je crois que le point le plus important que j’essaye de passer dans ce texte est résumé ici :

“Si nous les cachons, ces démons intérieurs deviennent plus féroces et si nous les passons sous silence, ils finiront par nous contrôler, projetant souvent sur les autres une image de nous-mêmes que nous

n’aimons pas.

https://nospensees.fr/larchetype-de-lombre-le-cote…/

C’est très simple; chaque fois que je juge quelqu’un, que je perçois quelque chose que je n’accepte pas chez quelqu’un, c’est que cela vit quelque part en moi et je le nie. L’accepter, être tolérant avec soi-même permet d’être tolérant avec les autres. Et peut-être que cette tolérance est une clé du vivre ensemble.

Ça marche aussi dans l’autre sens, chaque fois que j’ admire quelque chose chez quelqu’un c’est quelque part en moi et ne demande qu’à s’exprimer. Je me sers souvent de ça lors des séances.

Comme d‘habitude, je n’ai aucune vérité, juste des points de vue, et ce que je partage sont des choses que j’expérimente par moi même et dans mes accompagnements et reste à l’écoute de vos commentaires, témoignages et même contradictions.

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Nous ne percevons pas le réel.

Qu’est ce que la réalité?



En me penchant sur le sujet je me rends compte que cette question l’humain se la pose depuis des siècles, non, des millénaires. Toutes les mythologies, les religions sont des tentatives d’expliquer la réalité, d’y trouver sa place et de donner du sens.


Donner du sens, c’est essentiel à l’humain….

Dans cet article je ne compte pas essayer de définir la réalité ou le réel, je n’ai pas cette présomption, mais juste d’expliquer que l’on ne perçoit pas le réel et que notre réalité, ce que nous percevons du monde, est d’une part limitée par nos sens et d’autre part en grande partie subjective.

Et c’est en partie avec ça : la subjectivité de chacun que nous travaillons en hypnose.

La vue est notre sens dominant et nous bâtissons beaucoup de notre perception grâce à ce sens qui nous permet d’appréhender la réalité.

C’est une évidence aujourd’hui, nous voyons les choses grâce à la lumière (c’est quelque chose que j’ai bien étudié en gemmologie). 


La lumière, quelque chose de très particulier que cette chose, mais ne nous éloignons pas. 

La lumière est une onde électromagnétique  (en tout cas au moins en partie), donc des longueurs d’ondes, des fréquences, donc des rythmes et déjà là on peut comprendre que l’on ne perçoit qu’une partie de la réalité puisque lorsque je vois du rouge ou du violet, pour moi c’est une couleur mais la physique nous prouve que c’est une onde avec une longueur et un  rythme,  intéressant non. Peut être difficile à appréhender, mais au même titre que le son la lumière a un rythme, c’est une vibration (au moins en partie)

De cette lumière nous n’en percevons qu’une partie, ce qu’on appelle la lumière blanche composée des couleurs, chaque couleur étant une longueur d’onde , une partie de cette lumière blanche. Mais il existe toute une partie de cette lumière que nous ne percevons pas, ce qu’on appelle les ultraviolets des longueurs d’ondes en dessous de la longueur d’onde du violet et les infrarouges.

Donc le sens principal que nous utilisons pour percevoir le monde ne perçoit qu’une partie de celui ci.

Et cela est la même chose avec les autres sens, les animaux perçoivent bien plus d’odeurs que nous. Et pour notre ouïe il en est de même, il existe des infrasons et des ultrasons que nous ne percevons pas mais qui existent bel et bien. Mais avant que la science ne prouve qu’ils existent, grâce aux appareillages et à l’expérimentation pour nous cela n’existait pas et encore aujourd’hui même moi en sachant cela j’ai du mal à me dire qu’il y a beaucoup de choses qui existent autour de moi et que je ne perçois pas.

La matière, ce que je touche, ce que je suis, ce dans quoi je vis mon expérience de vie, ce qui est le composé essentiel de notre réalité n’est pas non plus que ce que j’en perçois. Une pierre n’est pas seulement cette chose solide, immobile c’est aussi dans sa structure, des atomes qui oscillent, en mouvement, des charges électriques,des forces qui s’attirent et se repoussent. Nous ne percevions pas cela avant que la science dans son évolution le montre. Et aujourd’hui la physique quantique semble montrer que dans l’infiniment petit, encore plus petit que l’atome, la matière a des comportement très particuliers qui remettent en question tout ce que l’on croit savoir de notre réalité, cela est un très vaste sujet.

Par ces exemples je voulais juste montrer que ce que nous percevons de notre réalité est limité par nos organes de perceptions, nos sens qui ne sont capables d’en appréhender qu’une partie et par nos connaissances, l’évolution des technologies permet de percevoir plus de choses; Avant le microscope on ne savait pas qu’il y avait des bactéries et des virus aujourd’hui on sait qu’autour de nous et en nous il y a des milliards de microorganismes que nous ne percevons pas mais qui font parties du réel. Plus nous aurons des technologies sophistiquées, plus nous ferons d’expériences et de calculs, plus nous percevrons de choses dans le monde, plus notre réalité se modifiera.

Alors non seulement nous ne percevons qu’une partie de la réalité et en plus notre cerveau modifie ce que nous percevons. Et oui notre cerveau, une super machine, interprète les signaux que nous recevons du monde.

Revenons à la vue ce sens dominant est facilement “dupé”






Expérience de Muller Lyer

La flèche du haut semble plus petite que celle du bas

Et bah non, elles sont identiques


Ceci prouve que notre vision est influencée par le contexte, le contexte étant les flèches tournées vers l’intérieur ou l’extérieur.



Une autre en rapport avec le contexte

https://cdn.futura-sciences.com/cdn-cgi/image/width=1760,quality=60,format=auto/sources/images/diaporama/691-top-15-des-illusions-d-optique/vergleich.jpg


Celle ci je l’aime beaucoup le cercle de gauche paraît plus petit que celui de droite et pourtant ils sont les mêmes.



Encore une fois le contexte influence la perception, je l’aime beaucoup car elle permet de faire  le lien avec la psychologie, il existe le même phénomène à propos de l’estime de soi.

Il a été montré qu’un individu entouré de personnes qu’il estime “meilleures” que lui peut se sentir dévalorisé et aussi le contraire, un individu entouré de personnes qu’il estime “moins bonnes” peut voir augmenter son estime de lui.

(The Effect of Upward Social Comparison on Self-Esteem

  • Auteurs : Tesser, A., & Smith, R. H. (1980).
  • Journal : Journal of Personality and Social Psychology, 38(4), 591-600.
  • Titre : Social Comparison and Self-Evaluation in the Context of Achievement
  • Auteurs : Wills, T. A., & DePaulo, B. M. (1991).
  • Journal : Journal of Personality and Social Psychology, 60(2), 295-309.



Je dis peut car cela va dépendre du système de référence de chaque individu. Je ne vais pas rentrer dans le détail de ces processus ici ce que je veux montrer c’est que nos perceptions sont influencées par le contexte et que donc notre réalité est dépendante de celui-ci.

Une autre illusion d’optique.




triangle Kanizsa.

Le triangle blanc pointe en bas n’existe pas, c’est notre cerveau qui le construit, qui le projette sur la réalité. Je le sais mais quand je regarde le triangle est bien là. C’est dingue non?




Ces illusions montrent que notre sens dominant, la vue, est très facilement trompé et qu’il ne perçoit pas toujours la réalité des choses.

Nous savons maintenant que nos perceptions sont limitées par la capacité qu’ont nos organes sensoriels d’appréhender les différentes informations qu’ils reçoivent. Nous savons que les informations reçues qui sont déjà partielles, sont interprétées par des systèmes cognitifs complexes qui ne reflètent pas toujours le réel.

Ceci est expliqué grâce au concept nommé top down et bottom up.

voici une définition de ces processus que m’a donné Bard 2023 l’IA de google ) j’y reviendrai certainement.

Processus bottom-up (ascendant):

  • Définition: Désigne le traitement de l’information qui commence par les données sensorielles et progresse vers des niveaux d’interprétation plus élevés.
  • Analogie: Imaginez construire une maison en commençant par les fondations (données sensorielles) et en ajoutant des briques (traitement de l’information) une par une jusqu’à la structure finale (interprétation).

Processus top-down (descendant):

  • Définition: Désigne le traitement de l’information qui commence par les connaissances et les attentes préalables et influence l’interprétation des données sensorielles.
  • Analogie: Imaginez regarder une maison déjà construite (interprétation) et utiliser vos connaissances en architecture (connaissances préalables) pour comprendre sa structure et son fonctionnement (données sensorielles).

Points clés :

  • Bottom-up: données sensorielles -> interprétation
  • Top-down: connaissances -> interprétation
  • Interaction: Les deux processus interagissent et se chevauchent pour une perception et une cognition complètes.

Exemples :

  • Bottom-up: Reconnaître un visage familier dans une foule.
  • Top-down: Interpréter le sens d’une phrase ambiguë en utilisant le contexte.

Conclusion :

Les processus bottom-up et top-down sont deux aspects complémentaires et indissociables du traitement de l’information. Ils contribuent ensemble à notre perception du monde et à notre manière de comprendre et d’interagir avec celui-ci.


Voici un cours complet en français sur les processus bottom up et top down.

https://www.youtube.com/watch?v=j7dLtnlB_gI








Tout cela permet de dire que nous ne percevons pas la réalité dans des domaines très concrets qui sont les informations sensorielles.
Alors imaginer pour les choses beaucoup plus abstraites, comme la psychologie, tout ce qui est de l’ordre du jugement qui est beaucoup plus subjectif : perception de soi et des autres, estime de soi, interprétations des comportements, ce qui est bien ou mal, bon mauvais…. ça laisse songeur sur le concept de vérité et de réalité non?




Il est montré que les émotions influencent nos perceptions de différentes manières.

Biais attentionnel, nous détectons plus facilement les émotions qui sont congruentes avec nos propres émotions, si je suis en colère je vais plus facilement percevoir les personnes avec des expressions de colère ou  et moins percevoir les personnes avec des expressions joyeuses ou anxieuses et le contraire aussi bien entendu  (expérience de dot-probe).

Biais d’interprétation : nous avons tendance à interpréter les émotions que nous percevons en fonction de notre propre état émotionnel. Nous détectons très bien les signaux émotionnels chez les autres, tous les primates savent faire ça; Parfois certains signaux sont ambigus quand c’est le cas nous avons tendance à interpréter ces signaux en congruence avec notre propre état émotionnel.

L’influence des émotions sur l’interprétation des expressions faciales ambiguës » par Russell et al. (1994)

  • « L’effet de l’humeur sur l’interprétation des expressions faciales » par Keltner et al. (1993)
  • « L’influence des émotions sur la perception et le jugement social » par Forgas (2001)



Les émotions influencent notre mémoire, les événements avec un impact émotionnel s’inscrivent plus durablement dans notre mémoire, elles jouent un rôle dans la consolidation de la mémoire et même les émotions que l’on vit aujourd’hui peuvent influencer la perception que l’on a d’événements passés. C’est-à-dire que nous interprétons le passé en fonction de notre état actuel. Cela ajouté aux connaissances qu’apportent les neurosciences sur le fonctionnement de notre mémoire donne vraiment à réfléchir sur notre perception de notre histoire, de comment nous nous la racontons. Je ne peux développer ici au risque de faire trop long et complexe mais ça fera certainement l’objet d’un autre article.


Il est montré que nos émotions influencent aussi nos décisions, nos jugements aussi.

« The role of emotion in memory » par Phelps (2004)

  • « Emotion and memory: Insights from neuroscience » par McGaugh (2004)
  • « The influence of emotion on memory » par LaBar et Cabeza (2006)









De la même manière nos croyances influencent notre perception.

Il existe différents biais cognitifs qui sont bien étudiés aujourd’hui. On appelle biais cognitif, une distorsion systématique de la pensée logique dans le traitement de l’information.
Il y en a un gros que l’on appelle le biais de confirmation. Nous avons tendance à rechercher et à percevoir les informations qui confirment nos croyances et à occulter les informations qui les contredisent. 

On appelle ça parfois le syndrome de la voiture jaune : vous avez vu une superbe voiture jaune et vous voulez l’acheter et bizarrement les jours suivants vous voyez des voitures jaunes partout ou le même modèle que vous voulez acheter, coïncidence synchronicité, l’univers vous envoie un message? Peut être, ou peut être est ce le biais de confirmation qui lui est prouvé, il n’y a pas plus de voiture jaune ou de voiture du modèle que vous voulez acheter juste votre attention est focalisée sur cette voiture et vous les remarquez plus.
Nos croyances, nos expériences “manipulent” notre attention et donc filtrent la perception que nous avons de la réalité.

Un autre biais important en rapport avec les croyances est le biais d’interprétation, nous avons tendance à interpréter les événements en fonction de nos croyances. L’exemple souvent cité est celui des fantômes. Une personne qui croit très fortement aux fantômes aura beaucoup plus vite tendance à interpréter des bruits étranges chez lui comme étant des bruits de fantômes, une personne qui pense qu’il y a beaucoup de voleurs dans la région aura beaucoup plus tendance à interpréter ces mêmes bruits comme une intrusion de ces malotrus plutôt que des fantômes.

Il existe d’autres biais cognitifs et d’autres facteurs qui influencent nos perceptions de la réalité mais je vais m’arrêter là cet article étant déjà long. Il me semble que par ce billet je montre que notre cerveau ne perçoit pas complètement la réalité, qu’il a des outils (sens) qui sont limités dans leur perceptions et qu’il interprète voir même reconstruit une partie de ces perceptions; Notre perception du monde est subjective. Pourquoi notre cerveau fait cela pour 2 choses un gagner du temps (on parle en milliseconde mais dans un monde dangereux quelques millisecondes peuvent nous permettre de survivre, tout notre corps à cette volonté puissante qui anime tout le vivant de survivre. La deuxième raison est que le monde dans sa globalité est bien trop complexe pour notre petit être et le cerveau le simplifie pour pouvoir en faire une expérience.

Et pourquoi cet article dans un blog d’hypnose? car c’est en partie avec cette subjectivité que l’on va travailler dans un accompagnement hypnotique; car notre perception de nous et du monde peut être la cause des problèmes qui nous font nous rendre chez un praticien en hypnose, c’est même souvent notre façon de percevoir, de raconter notre histoire; nos croyances qui sont un frein dans notre équilibre ou à nos objectifs

Nous savons que ces perceptions sont modifiables puisque subjectives et les états d’hypnose qui permettent de rencontrer et modifier nos processus inconscients sont vraiment des espaces propices à changer notre subjectivité pour plus d’harmonie, de fluidité, de stabilité.

Il y a ce sacré Saint thomas qui disait : “Moi, je crois ce que je vois!”. et l’autre de lui répondre “je vois ce que je crois” .

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L’hypnose est ce que ça marche?

Des questions reviennent souvent avant de se faire accompagner par un praticien en hypnose : Est ce que c’est efficace? Est ce que ça va marcher pour moi ? Est ce que je suis hypnotisable? Combien de temps ça va prendre ?

Questions bien légitimes, c’est une démarche pas toujours évidente que de se faire accompagner. Déjà franchir ce cap est déjà un pas sur le chemin de la résilience. Je vais donc vous donner mon point de vue sur ces questions essentielles.

Est ce que l’hypnose c’est efficace? Est ce que ça va marcher pour moi?



Est ce que c’est efficace? oui ça peut être très efficace. Après un peu plus de deux ans depuis 2023 de pratique en cabinet, 4 ans de pratiques personnelles, je suis encore souvent étonné voir bluffé par les résultats qui peuvent avoir lieu en quelques séances voir même parfois en une séance. 


Quand vous venez je souhaite de tout cœur que cela va être très efficace pour vous et je fais tout ce que je peux pour vous accompagner vers un mieux être mais le changement ne dépend pas que du praticien. Et heureusement je dirais, que les hypnotiseurs n’ont pas le pouvoir de faire ce qu’ils veulent de vous, dans un sens ou dans un autre.

La “guérison”, le changement, sont des choses complexes qui dépendent de beaucoup de facteurs que nous comprenons de mieux en mieux, mais il reste encore bien des territoires de la nature humaine à apprivoiser. L’hypnose, alliée à la compréhension de certains mécanismes humains, peut être puissante et aide à créer du changement et la résilience rapidement, mais ça ne fera pas tout le chemin pour vous. 

La responsabilité de votre vie et de ce que vous en faites vous appartient et un des rôles du praticien est de vous aider à cette autonomie en vous faisant vivre des expériences qui vous permettent d’interagir avec vos processus inconscients et en vous transmettant des outils qui peuvent vous aider au quotidien. J’ai vraiment cette philosophie résumée de cet adage qui dit “Si tu donnes un poisson à un homme il a à manger pour un jour, si tu lui apprends à pêcher il a à manger pour toujours”.

J’ai souvent l’image d’une graine qui va devenir une fleur ou un fruit, pendant une séance d’hypnose, on peut préparer la terre, planter des graines, l’arroser, l’entretenir et parfois même l’aider à fleurir, mais parfois en une séance on ne peut faire qu’une des ces choses et il appartient alors à chacun de s’occuper de ses graines et de ses fruits en devenir. 


C’est peut être difficile à entendre mais en tant que professionnels de l’hypnose, nous n’avons pas d’obligation de résultat, mais une obligation de moyen. Nous sommes responsables du cadre, de l’espace que l’on vous offre, des techniques et de nos grilles de lectures, de mettre à jour sans cesse nos connaissances sur ces sujets des états modifiés de conscience et de la psychologie qui sont sans cesse en évolution. Mais la responsabilité du résultat ne nous appartient pas.

Mais de ma pratique c’est très rare qu’il n’y ait aucun changement, aucun apaisement, aucune modification de comportement, pour peu que le client le veuille vraiment,  l’hypnose ne laisse pas indifférent.
Pas  toujours exactement comme  la personne l’aurait souhaité, la psychologie humaine est complexe. Parfois pas aussi vite que la personne l’aurait voulu, il y a aussi une question du rythme de chacun. Et c’est important de respecter les rythmes.

Mais vraiment je ne crois pas que l’hypnose puisse laisser indifférent. Il est arrivé que j’aie des retours sur une séance des mois après pour me dire tout compte fait ça m’a fait du bien ou aussi il est arrivé qu’on me dise moi je vois pas trop la différence mais ma femme m’a dit que j’avais changé sur certains points.


Faire de l’hypnose c’est aussi l’occasion de vivre des expériences d’état modifié de conscience, de découvrir les territoires de l’inconscient, de l’imagination, de tous leurs potentiels et d’en apprendre aussi sur le fonctionnement humain.

Combien de séances d’hypnose faut-il ? Impossible de répondre à cette question.

Impossible de répondre à cette question de manière précise.

Ces derniers mois j’ai accompagné plusieurs arrêts du tabac, quelque chose de bien concret et d’assez classique pour un praticien en hypnose et dont les résultats se mesurent très aisément.

Une personne a arrêté après une séance, à mon grand étonnement :D, une autre en trois séances à réduit de ¾ et pour une autre personne, ça n’a toujours pas fonctionné après 6 séances mais d’autres choses ont bougé.
Parfois ces comportements compulsifs sont des symptômes d’autres choses, l’espace du cabinet et l’hypnose permettent de les mettre en lumière et de prendre soin (soigner) de ces autres aspects qui ont besoin d’être entendus avant de changer sa façon d’être.

Donner un nombre de séances en début d’accompagnement est une très mauvaise suggestion qu’un praticien en hypnose peut faire. Ca aurait été dommage d’avoir suggéré au préalable à la personne qui a changé en une séance, qu’il en aurait fallu 3, ça aurait pu freiner son changement. Et dans l’autre sens si à une personne je lui avais dit en 3 séances vous allez arrêter de fumer, si elle n’y arrive pas, ça peut créer une dévalorisation de la personne qui pourrait se dire alors : je n’y suis pas arrivé, je suis nul, je n’y arriverai jamais,… et peut être renforcer le problème (ou aussi ce praticien est mauvais). Généralement, avec l’hypnose pour un sujet précis, nous sommes plutôt sur un accompagnement court, on dit des thérapies brèves, c’est-à-dire en quelques séances.

Mais il m’arrive aussi de faire des accompagnements beaucoup plus longs si la problématique est complexe et touche beaucoup de niveaux d’existence où les objectifs évoluent. Certaines personnes viennent voir un praticien pour une chose, ça bouge et du coup c’est l’occasion d’aller plus loin. Je peux voir aussi que des personnes qui viennent avec une problématique de surface pour “tester” ce qu’est l’hypnose, la compétence du praticien, si le rapport va se créer, si ça va “matcher” car c’est très important : la relation. Quand nous nous faisons accompagner, nous venons offrir une partie de notre intimité. Parfois certaines personnes disent certaines choses qu’ils n’ont jamais dites à personne dans l’espace du cabinet et la personne à qui nous livrons cela est très importante.

Suis-je hypnotisable ? question qui vient presque à chaque fois.

transe hypnotique

Tout le monde l’est, plus ou moins fortement et tout le monde peut vivre des états modifiés de conscience. Les transes, les états d’hypnose sont des choses très naturelles et très simples, en fait, juste nous n’avons pas appris à le faire, mais nous avons appris depuis que nous sommes venus au monde des choses bien plus complexes comme parler par exemple mais il y en a plein d’autres..
Parfois ça demande un peu d’entraînement d’aller dans ces états dits d’hypnose, de trouver et d’apprendre le chemin qui permet de vivre ces expériences, parfois aussi ça demande de lever certains freins (peur de la manipulation, croyance que l’on est pas capable, besoin de contrôle…). Chacun est unique dans sa façon de fonctionner.
Pour une personne qui n’a jamais rien vécu de l’ordre de la modification de l’état de conscience, c’est souvent assez différent de ce qu’elles imaginent.
Très souvent dès la première séance vous faites connaissance avec l’hypnose (si vous ne connaissez pas) Parfois ça demande un peu plus de temps mais c’est rare en fait. Quoiqu’il  en soit, en général en quelques séances vous vivez des états bien modifiés qui permettent de mieux vous connaître, de devenir plus entier, plus en phase avec vous et d’opérer des changements importants dans vos façons de fonctionner.

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Le prix des minéraux

Quels critères influencent le prix des gemmes et des pierres fines?

Quels critères influencent le prix des gemmes et des pierres fines.

C’est une question qui revient souvent, le prix des minéraux génère beaucoup d’incompréhensions surtout pour le néophyte, en effet le prix de certains minéraux varie très fortement et il y a de quoi en perdre la tête, ne pas comprendre,  considérer certains prix assez hauts abusés ou plonger sur le plus petit prix en croyant que l’on fait une affaire.

En effet, estimer un minéral, donner un juste prix à un minéral est quelque chose de complexe et qui fait entrer en jeu beaucoup de paramètres.

Il faut déjà comprendre deux aspects distincts, aspects distincts mais fortement liés au prix d’un minéral :

1. le minéral en lui-même.

2. la filière et les politiques tarifaires de chaque intervenant.

Ici je vais vous parler juste des critères de la gemme ou de la pierre qui influent sur le prix. Pas de politique tarifaire ou de filière, cela appartient à chacun de fixer son prix en fonction de ses attentes, ses valeurs, et de la perception qu’il a de son affaire.


Tout tarif de toute matière quelle qu’elle soit, est basé sur l’offre et la demande, c’est ce rapport entre les disponibilités et les besoins du marché qui influe grandement sur le prix des minéraux, plus l’offre va être importante plus le prix du minéral va diminuer, bien entendu en fonction de la demande.

Il y a des minéraux très rares (très peu d’offres) mais qui n’ont pas de public donc aussi demande réduite, ces minéraux ne sont pas spécialement chers, mais pour les pierres à offre réduite qui ont une très grosse demande, la citrine par exemple, le prix à tendance à monter.

On ne produit pas les minéraux, on les extrait, on est donc dépendant des extractions et des découvertes, ce qui fait que l’offre peut fort fluctuer dans le temps, parfois rapidement. Pour reprendre la citrine, elle était beaucoup plus rare il y 30 ans, aujourd’hui on en extrait plus, notamment avec les gisements malgaches : le prix a diminué.

Ca semble évident mais je pense que c’est un prérequis pour comprendre. On ne fabrique pas les minéraux, on dépend donc de ce que trouvent les mineurs, et le prix fluctue en fonction des attentes des clients, on voit des modes se créer souvent sous l’impulsion de publication, et certains minéraux ont alors tendance à augmenter, je pense à la shungite.

Deuxièmement il faut vraiment comprendre qu’un minéral n’est pas un autre, qu’un cristal ou même un objet sculpté (poli/roulé) d’améthyste est unique, comme chaque humain est unique aussi. Je prends l’améthyste car c’est un minéral très abondant avec un prix qui peut varier aussi très fort. Les améthystes d’Uruguay beaucoup plus intenses en couleur et d’une production réduite sont beaucoup plus chères que les améthystes brésiliennes souvent plus fades et surtout beaucoup beaucoup plus nombreuses.

Voici les qualités peut être non exhaustives de caractéristiques d’un minéral qui en fait varier son prix.

La couleur des pierres :

c’est une question de goût mais en général on cherche des couleurs bien saturées, intenses, bien « marquées », ou plus rares comme le saphir padparadscha ou, si plusieurs couleurs, bien contrastées.

La clarté des gemmes :

Pour un même minéral on différencie très fortement les spécimens opaques de ceux transparents ou translucides, on peut trouver des rubis opaques (que l’on va souvent appeler pierreux) de 10/20 gr pour 5/10 euros/pce, mais on ne pourra pas trouver un rubis translucide même de mauvaise qualité en dessous de 5/10 euros le carat (0,2/gr).

Si une pierre est translucide ou transparente, on cherche en général une pierre d’une belle eau comme on dit, ou de qualité gemme (cad dans laquelle on pourra faire une pierre de qualité pour la bijouterie), bien pure, sans inclusion, fracture et/ou clivage, qui montre une belle transparence, une belle limpidité.

Les inclusions peuvent être recherchées, quartz à tourmaline, quartz rutile, inclusions enhydre, … on cherche alors des inclusions bien marquées, dans un minéral bien transparent, si possible bien disposées, (au centre de la pièce, ou montrant des dessins intéressants)

La taille des cristaux :

Bien entendu la taille. Plus il y a de matière, plus ça coûte cher et souvent même il y a des tailles peu communes pour certains minéraux, un cristal de topaze de 20 cm c’est beaucoup plus rare que des cristaux de 5/10 cm et même encore plus, ou des cristaux de péridot de 10 cm aussi c’est fort rare, c’est plus souvent du 2/3 cm, donc un cristal de péridot de 10 cm vaut beaucoup plus que 5 cristaux de 2 cm. Par contre un cristal de quartz de 10 cm c’est commun donc le prix ne varie pas outre mesure que celui de la différence de taille.

Les cristallisations :

Est ce que les cristaux sont bien formés, complets, terminés ou biterminés, un cristal biterminé de tourmaline vaudra plusieurs fois le prix d’un fragment sans terminaison et sans forme de même taille.

Les dommages ont une très grande influence sur le prix d’un minéral, une pièce impeccable sans aucun impact ou fissure, ou cassure sera plus chère que la même pièce avec un cristal cassé ou qu’un cristal impacté, ça c’est une raison de beaucoup d’incompréhension sur le prix.

Souvent un même minéral cristallise sous plusieurs formes, et en fonction du type de cristallisation, des pièces qui semblent de même qualité et même taille peuvent varier en prix.

Le cas de la pyrite est le plus simple et souvent le plus connu, elle peut former des cubes, des dodécaèdres et des octaèdres (pour faire bref, on peut trouver d’autres formes plus complexes), les cubes et les dodécaèdres sont plutôt communs, les octaèdres moins. Trouver un cube bien formé de pyrite est chose très aisée et vous pourrez trouver une pièce très sympa de taille correcte pour moins de 20 euros (même pour quelques euros pour des petites pièces), trouver un octaèdre complet et bien formé de pyrite c’est une gageure, et si vous trouvez il faudra compter le double du prix d’un cube au minimum pour la même taille et même qualité.

Dans les cristallisations il y a aussi les macles qui sont très recherchées et notamment certaines macles (interpénétration de 2 cristaux) spécifiques, macles cycliques pour les chrysobéryl, macle du Japon pour les quartz, en fer de lance pour le gypse, en croix pour la staurotide, les étoiles à 5 branches des rutiles, des cristaux maclés peuvent vite flamber en prix en fonction de leur rareté.

Les critères de cristallisation sont assez spécifiques aux collectionneurs, mais je pense que l’on devrait s’y intéresser plus en litho, un cube de pyrite n’a pas tout à fait la même vibration que l’octaèdre mais là on est sur du travail de précision.

Il a aussi des notions de durabilité, de ténacité qui vont influer sur le prix, on trouve des tourmalines brésiliennes très peu chères mais qui ne vont pas faire longue vie car très friables, leurs sœurs plus dures et tenaces sont plus chères.

La provenance peut aussi faire varier le prix d’un minéral, des améthystes de Madagascar parfois aussi belles et similaires que des Namibiennes sont souvent proposées bien moins chères que leurs sœurs de Namibie, mais ça c’est surtout lié à la filière.

Pour les pierres travaillées :

on va regarder aussi (en plus des autres critères) la qualité du travail, du polissage,du facettage pour les pierres facettées, est ce que cela a été fait par un artisan consciencieux ou à l’arrache ?, ça se voit sur l’éclat, la forme. Dans le travail il faut aussi penser à la méthode, par exemple les chinois font énormément de choses au laser, on obtient des rendus plus détaillés mais il est évident que le travail au laser coûte moins cher que le travail d’un lapidaire même malgache, surtout sur les choses fines.

Ces critères sont juste des critères de qualité surtout esthétiques; une pierre de très belle qualité pour la joaillerie par exemple n’en fait pas un outil de lithothérapie efficace, bien que d’après mon expérience, certains critères se rejoignent. On choisira pour la lithothérapie à mon sens des cristaux bien formés, au moins terminés si possible, le choix de la couleur est aussi important, une améthyste claire n’a pas tout à fait les mêmes effets qu’une améthyste très foncée. Je pense aussi que la notion de clarté est importante, plus j’avance, plus je pense que la lumière joue un rôle important dans la lithothérapie et j’ai constaté de grosses différences d’effet entre un même minéral opaque ou de qualité gemme, mais c’est un autre sujet.

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La lithothérapie aujourd’hui

Réflexion sur la lithothérapie.

Je suis persuadé que les pierres ont un effet sur nous et sont de très bons soutiens sur notre cheminement mais je ne crois pas en la lithothérapie. Depuis que j’ai ouvert le cabinet d’hypnose, je travaille pour essayer de proposer à mes clients quelque chose de différent de ce qui est déjà proposé et qui me semble juste pour les clients et en adéquation avec mes croyances et mon amour des minéraux.
En travaillant et en m’instruisant je fais beaucoup de recherches sur ce qui a déjà été publié et pour illustrer mon propos j’ai pris une pierre au hasard et regardé ce que certains auteurs en disent.

Voici les vertus déclarées du péridot chez différents auteurs des plus connus dans le monde de la litho.

“pierre d’abondance financière et spirituelle, peut servir à bénir et énergétiser le travail, outil qui aide à amener de la réalité à s’aligner sur notre réalité intérieure.. aide à rétablir un sentiment d’estime de soi, calme les peurs spirituelles.”

Robbert Simmons, Le livre des pierres.

Je ne comprends pas tout.

“utile pour établir un lien avec les autres êtres de la terre, aide à percevoir la source d’abondance, , la fréquence de l’amour du créateur, merveilleuse pierre à utiliser pour la guérison et la communication animale

élimine les blocages nous empêchant de recevoir.

soulage les douleurs du coeur, fortifie le sang, prévient anémie et faible oxygénation”

Naishan Ahsian, Le livre des pierres.

“indépendance, dissipe colère et culpabilité, , aide à dissiper les influences extérieures ainsi qu’à reconnaître ses fautes et les réparer, fortifie le foi, la vésicule, l’intestin grêle détoxifie et aide en cas d’infection de mycose et de verrues”

Gienger 430 pierres aux vertus thérapeutiques.



“Le péridot stimule l’esprit d’initiative, aide à structurer sa propre vie, supprime le poids des reproches que l’on fait à soi même ainsi que celui du sentiment de culpabilité, détoxifie, stimule l’activité du foie et de la vésicule biliaire;”

Gienger, Encyclopédie des pierres thérapeutiques

« le péridot /l’olivine est générateur de joie, ouvre notre coeur à la gaieté du monde inspire le sentiment de dévouement, permet de voir dans le monde extérieur le miroir des valeurs qui nos tiennent à coeur.” utile contre la mélancolie et les idées noires atténue le sentiment de jalousie et d’envie. Renforce l’immunité , apaise le système nerveux”.

Julia Boschiero Pierres et cristaux pour les nuls.

“ l’olivine autre nom du péridot renforce le système endocrinien et la rate, pierre très efficace pour l’énergie du foi, stimule les contractions lors de l’accouchement. Les cristaux de péridot aident à travailler sur le dépouillement de l’ego, freinent la montée de colère. 2vitera la jalousie et aide à faire comprendre ou se trouve lé véritable amour.  pourra nous aider à mieux comprendre les grands changements de notre vie. Sur le 3 ième oeil favorise tous les types de voyance. »

J.M. Gienger : propriétés énergétiques des pierres et des cristaux.

« Le péridot est une pierre protectrice de l’aura puissant nettoyant, élimine les toxines et les neutralise à tous niveaux, ouvre purifie et active les chakras du coeur et du plexus solaire, montre comment se détacher des influences extérieures,écarte les modèles négatifs et les vibrations anciennes. Ce cristal visionnaire aide à comprendre son estime son but spirituel, sur le plan psychologique le péridot atténue la jalousie, le ressentiment, l’envie,accroît confiance en soi et assurance, , motive la croissance et suscite les changements nécessaires. Favoriser la clarté et le bien-être psychologique permet de remonter dans le passé pour découvrir  la leçon contenue dans ses propres expériences. bannit l’apathie, aide à assumer ses responsabilités, aide à admettre ses erreurs.

Le péridot à des effet toniques. Soigne et régénère les tissus, fortifie le métabolisme, bénéficie à la peau, , aide le coeur les thymus les poumons, la vésicule, billière la rate, le trajet intestinal, les ulcères fortifie la vision. Son énergie équilibre les troubles bipolaires, facilite l’accouchement et surmonte l’hypocondrie. »

Judy Hall : La bible des cristaux

« accroît l’efficacité des autres médicaments et traitement, soulage ulcères, piqûre et morsure causant une réaction allergique, ,asthme, problème digestif, vésicule biliaire , vision, gastro entérite, syndrome du côlon irritable, , maladie de Crohn,  ,seins, gain de poids, stimulation de l’accouchement qui dure trop longtemps, , atténuation des enflures et des tumeurs en tout genre. Garde contre la jalousie destructrice, provoquée par la trahison. « 

Cassandra Eason, le guide des cristaux.


Waouw, il me faut absolument des cristaux de péridot, ça va changer ma vie. Ca fait quand même beaucoup de propriétés pour une seule pierre ne trouvez vous pas? J’ai bien aimé le fait que Gienger disent qu’elle est efficace pour la perte de poids et Eason efficace pour la prise de poids 😀

Si je prends un péridot et que je focalise mon attention dessus, cette pierre verte avec une pointe de jaune” évoque en moi une sensation vivifiante, assez tonique, fraiche et douce, tout en humilité mais force.

Que pensez-vous de tout ça?

Si je lis tout ça, il semble que malgré les différences notables de propriétés selon un auteur ou un autre., On peut trouver chez certains des points communs dans les vertus décrites de cette pierre, mais aussi de grosses différences notables. Si on prend les bienfaits physiques d’après les auteurs, cette pierre agit positivement sur un  paquet d’organes et de pathologie e(je me permet de rappeler que c’est totalement illégal et à mon sens inconscient de prescrire une pierre en vue d’une guérison) mais au delà de ça si on prend toutes ces informations, le péridot serait quand même pas loin de la panacée universelle.…..

et c’est comme ça pour toutes les pierres.

Je me demande comment ces auteurs font pour publier des livres avec autant de pierres décrites? Quelle méthodologie utilisent-ils pour nous révéler les vertus de ces pierres ou à quelle source ils se réfèrent?


Après un peu plus de 25 ans dans ce milieu, des lectures, des rencontres, des stages, de pratique, il me semble que la lithothérapie n’est aujourd’hui pas une science mais un point de vue subjectif, et c’est cette idée que j’essaye de partager.

 Travailler avec les pierres c’est, pour moi, avant tout être en relation, se connecter avec ce règne qui est le socle du vivant.

Je crois que ce que les pierres nous apportent est très lié à  notre propre regard sur celles-ci, à ce que nous sommes, comme une interaction, une alchimie. Les pierres pour moi agissent en nous comme un miroir déformant, exactement comme elles le font avec la lumière, elles prennent la lumière et la transforment, pour nous montrer couleur, éclat, phénomène optique.  Je crois qu’elles font le même avec notre vibration, nos émanations, elles nous renvoient les informations que l’on émet colorées par leur propre nature et de cette façon nous aident à nous transformer, nous apportent ou éveillent en nous des qualités, des états.




Je crois que chacun réagira différemment à une pierre même si sans doute il est possible trouver des champs d’application sr lesquels la pierre va agir.

Mais aujourd’hui il n’y aucune étude sérieuse sur le sujet même si certains prétendent le contraire. Une étude sérieuse est une étude avec une méthodologie, un panel d’expérimentateurs conséquent, une reproductibilité des expériences et surtout des publications détaillées de tout cela. Ça n’existe pas. Il y a certainement beaucoup de personnes qui font des tests, des expériences et essayent de faire avancer cette pratique de façon très sincère mais on ne peut pas parler d’études ou de recherches sur lesquelles on peut s’appuyer avec certitude pour bâtir une discipline d’accompagnement.

Les seules études existantes montrent juste que les pierres ne sont pas plus efficaces qu’un placebo.

Pour ma part je ne crois que les pierres ne soient qu’un placebo, bien que l’effet placebo est quelque chose qui me semble des plus intéressant, je crois vraiment que les pierres ont un effet sur nous mais je crois aussi qu’elle sont de très bons placebos;… mais pas que.

De mon point de vue aujourd’hui les propriétés vantées des pierres sont très souvent  avant tout un argument commercial qui rend la vente des pierres ou de livre sur le sujet assez facile et la lithothérapie aujourd’hui est devenue comme l’astrologie des magazines et de la presse, un lieu commun. Il y a des personnes qui font ça très sérieusement avec passion, mais ce n’est pas la majorité (mais ça je crois que c’est comme dans tous les domaines)..

Mais les minéraux, les cristaux, les gemmes ne laissent pas de marbre si j’ose dire, l’humain a été fasciné par ces matières précieuses depuis la nuit des temps, leur donnant symbolisme, propriétés et valeurs marchandes. Quand je vois les enfants parfois très jeunes s’ébahir spontanément devant les minéraux,  je me dis que les pierres créent très naturellement quelque chose en nous.

Je vois aussi très souvent des personnes avoir un coup de foudre pour une pierre pas pour un minéral mais pour une pierre en particulier, je dis souvent la pierre colle aux mains, et les personnes ont du mal à lâcher, j’ai vu parfois des personnes poser une pierre avec laquelle ils avaient “matché” et revenir plusieurs heures voir jours après en espérant qu’elles soit toujours là,…parfois même pendant un salon après avoir des centaines de pierres c’est celle là qu’il leur reste en tête; Parfois même craquer leur budget pour l’acquérir. Ça me questionne qu’est ce qui se passe à ce moment, qu’est ce qui provoque cela?

Quand j’utilise les pierres dans les séances d’hypnose, cela donne des séances très intenses souvent.

Aujourd’hui je connais bien les états modifiés de conscience, c’est ma pratique presque quotidienne, mes premières expériences et non des moindresje les ai vécue avec les pierres.


J’ai aussi de nombreux, des centaines de retours de personnes pour qui les pierres , d’après elles, leur ont apporté quelque chose, parfois de très concret comme la diminution de douleur et parfois de personnes qui n’y croyaient pas du tout, qui on essayé, par dépit parfois, en se disant ça peut pas me faire de mal.


Au vu aussi de toutes les propriétés physiques, électriques, optiques,…des minéraux qui sont utilisés dans tous les domaines de notre société, je me dis que les cristaux, les gemmes ont encore bien des choses à nous révéler sur leur potentiel.

Pour moi le minéral est quelque chose de très particulier dans le vivant, il fait partie du vivant il en est le socle et peut être la structure, les cristallisations se retrouvent dans des corps organiques à différents niveaux on retrouve des structures cristallines. Même l’eau cristallise et j’imagine que l’on découvrira encore bien d’autres formes de cristallisation dans le vivant avec l’avancée des outils de perception de la matière.



Je crois vraiment que se connecter et se mettre en relation à cette forme du vivant que sont  les cristaux peut nous apporter bien des bienfaits et nous soutenir dans notre vie à plein de niveaux mais je ne pouvais accompagner des personnex, juste  avec cette discipline car ça n’en est pas vraiment une, en tout cas pas encore, aujourd’hui avec les connaissances que nous en avons. A qui me fier, auprès de qui ,donner mon temps, mon argent pour apprendre?

Et surtout avoir quelque chose de fiable à proposer aux personnes qui me donneront leur confiance pour les aider. Sincèrement, je suis allé voir, j’ai lu et écouté beaucoup de personnes sur ce sujet mais vraiment je n’ai pu donner ma confiance à personne.Je n’aime pas quand on clame des vérités alors que ce ne sont que des points de vue, des croyances.

Toutes les personnes que j’ai vu maîtriser vraiment des sujets sont toujours pleines de questions, de relativité et d’humilité face aux mystères de l’univers. A celles là je donne ma confiance mais pas au clameur de vérité, au gens qui ont quelque chose à défendre.


Donc aujourd’hui je ne fais pas de lithothérapie, je fais de l’hypnose tout aussi passionnante, mais discipline avec beaucoup plus de recul, d’étude scientifique, de recherche,… et j’y inclut les pierres avec ma propre vision des cristaux, de l’expérience que j’en ai personnelle et en cabinet, et de mes recherches.

En partant aussi de la vision, de la perception des personnes qui viennent me voir sur le sujet. Je sais à quel point ce que nous croyons influence ce que nous percevons de la réalité. 

Le minéral le socle du vivant

Sans n’avoir aucune vérité sur ces sujets à défendre, juste un point de vue à proposer, un regard et surtout  des expériences à vivre.

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Obligations et possibilités

Passer de : « il faudrait, je devrais » à « j’aimerais, je voudrais. »

Nous formons notre personnalité dans une relation entre notre intériorité et le monde extérieur. Nous arrivons tous sur cette terre dans avec des traits uniques qu’ils soient physiques ou psychologiques. Et pendant notre croissance, nos apprentissages nous nous construisons avec cela et ce que nous apporte l’environnement extérieur.

Nous recevons un nombre incalculable d’injonctions, des parents, de la famille, de l’école, pour moi qui suis un enfant de la télé, la télévision a été un grand vecteur de vous devez être comme ceci ou comme cela à travers la publicité notamment. Je trouve que nos sociétés modernes ne prennent pas en compte l’unicité de chacun et ce que chacun voudrait ou aimerait faire ou être. l’école la famille nous apprennent peu à faire grandir cela en nous, nos aspirations profondes, nos qualités et nous enferment plutôt dans des moules. Parfois, souvent nous avons fait nôtres les « il faudrait », « je devrais » pour plein de raisons.

En tant qu’être humain vivant en société nous avons des droits mais aussi des devoirs ! des : « il faut, je dois », ça me semble naturel, ou même en tant qu’être vivant, je dois manger pour survivre, je dois payer mon loyer ou mon chauffage, je dois m’occuper de mes enfants,….. nous avons des obligations.

Mais c’est parfois un des soucis que je rencontre en cabinet, des personnes viennent car elles pensent qu’elles ne sont pas comme elle devrait être ou n’arrive pas à faire ce qu’elle pense devoir faire, ou encore il y aune perte de sens, car les obligations ne corrélent pas avec les envies « les j’aimerais, je voudrais.

Et forcément parfois ça coince, si le « je devrais être » est en opposition avec qui je suis vraiment à l’intérieur, Il peut y avoir alors des malêtres et/ou des comportements pas/peu souhaitables que nous aimerions changé. Comme des forces à l’intérieur qui s’opposent et tiraillent.

Apprendre à connaitre et accepter sa nature, trouver sa place dans la famille, la société en accord avec nous et le reste, poser ses limites. Ressentir ce qui est vraiment important pour nous et ce qui est de l’ordre de l’injonction extérieure. Passer du « je devrais être ou faire » au « je suis ce que je suis et j’aimerais faire ça ou grandir comme ça », prendre sa place est un chemin que j’aime beaucoup accompagner. Un chemin d’acceptation et de dépassement, un chemin de libération et d’évolution.

Trouver un équilibre entre nos obligations et nos envies.

Vous êtes la seule personne qui sachiez vraiment ce qui est bon pour vous; et de faire le chemin de revenir à soi comme cela, en reconnaissant comme légitime vos envies, vos besoins, ça résout pas mal de problèmes de conflits internes qu’il peut y avoir.

Se (re)trouver, c’est offrir ce cadeau que nous sommes au monde, et croyez bien que vous avez quelque chose à offrir ne serais ce qu’a une seule personne. Car vous êtes la vie! Elle vibre partout en vous et cette vie crée de la diversité, de l’unicité, de l’individualité, du changement, de la beauté, de la relation…

La vie est en vous et partout autour de vous.

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Les quartz

Le quartz à âme.

Haaaaa le quartz, minéral le plus abondant de la croûte terrestre et tellement diversifié : améthyste, cristal de roche, quartz fumé, citrine, quartz hématoïde,…. peut avoir de multiple inclusions, pouvant créer des phénomènes optiques recherchés et des cristallisation tellement variées, …rien qu’avec le quartz on a de quoi faire que ce soit en collection ou dans nos pratiques en relation avec les cristaux.

Beaucoup de quartz très particuliers, quartz fenêtre, quartz sceptre (antisceptre), inclusion biphase, tabulaire, sont dus à des “défauts” de cristallisation, c’est à dire que la cristallisation n’est pas parfaite selon les règles de cristallographie, très souvent due aux conditions du milieu de croissance et ce sont ces “défauts” ces particularités qui font le caractère particulier de ces cristaux.

Déjà là il y a une belle métaphore et j’y vois de beaux enseignements que nous laisse dame nature par le règne minéral.

Il y en a un très particulier dont le nom plait souvent beaucoup et je me suis toujours demandé qui lui a donné ce nom, ce n’est pas une appellation que l’on retrouve que dans les milieux énergétiques ou newageux qui ont tendance à trouver des noms évocateurs et vendeurs, mais cette dénomination est aussi utilisée par les collectionneurs et les minéralos.

quartz à âme

C’est le quartz à âme. Le quartz à âme est un quartz souvent tabulaire (plat) et biterminé avec une ligne balance à l’intérieur comme une cicatrice est c’est vraiment une cicatrice, l’âme vient du fait que pendant leur croissance les cristaux ont subi tellement de pression qu’il a cassé (c’est aussi pour ça qu’il est souvent tabulaire à cause de la pression) mais le quartz a continué sa croissance recristallisant sur la cassure, il en garde la trace. Ces quartz sont assez prisés.

Je trouve ça tellement symbolique.

Ca me questionne du coup sur ce qu’est une âme, je connais bien entendu les théories de l’âme qui traverse le temps pour s’incarner de vie en vie, pour ma part je n’en sais rien de cela, même si il me semble certain que nous n’arrivons pas neutre sur cette terre. J’aime bien la théorie qui dit que l’âme est le résultat de l’expérience du corps, de la matière et celui qui a donné ce nom à ce quartz, appellation acceptée par tous, semble penser la même chose, car dans ce quartz l’âme est la marque de croissance, l’expérience de la matière.

Pendant mes transes hypnotiques, je rencontre souvent ce que j’appelle mon âme, une part de moi qui pour moi est plus féminine, plus spontanée, plus intuitive, qui vibre sur un autre rythme plus harmonieux presque symphonique. Une forme de vie, une intelligence qui se déploie dans un autre espace d’existence que notre mental, différente de la conscience mais a travers laquelle on peut vivre notre expérience différemment.Tout cela est très subjectif bien sûr, juste une perception.

J’avais envie de vous partager mes réflexions sur ce magnifique quartz “à âme”.

Rien que se poser la question sur notre âme au-delà de tout concept, juste en tournant l’attention vers nous, l’intérieur, est déjà un premier pas vers ce qui s’y trouve, et l’on pourrait s’étonner de ce qui s’y trouve de beau, de profond et d’intense.

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« La faille est l’endroit par ou passe la lumière. » Rumi

Je suis intimement persuadé de ça, les blessure, les fêlures et donc la souffrance peuvent être porteuse de transformation voir de transcendance.

Faire de nos blessures des forces, c’est pour ça que je fais de l’hypnose pour aider des personnes à transformer encore plus leur vécu difficile (pour ne pas dire plus) en atout, il y a des outils et des expériences à vivre en hypnose qui aident dans les différentes étapes de ce processus.

Ce n’est pas un chemin toujours facile, et c’est un chemin, voir un pèlerinage.

Je crois que ça passe par l’acceptation de celles ci, l’acceptation de sa vulnérabilité, la reconnaissance qu’une partie de nous est touchée, blessée profondément, percevoir et exprimer.

Reconnaître et prendre soin (soigner) de cela.

Percevoir et voir que ça a déjà créé des forces en nous, que le processus de défense mis en place contre cette souffrance est déjà en soi une force, pas toujours ou la mieux adaptée au contexte actuel mais que déjà nous avons fait preuve de plein de ressources pour traverser cela, pour rester vivant, et j’oserais dire pour survivre pour certain(e)s, pour arriver jusqu’ici.

Après la reconnaissance, l’acceptation, vient le temps de trouver, mettre en place ces ressources de façon, mieux adaptée aujourd’hui à notre contexte, à nos valeurs, plus écologique pour nous et notre entourage.

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L’audace a du génie, du pouvoir de la magie

Le premier pas vers quelque chose de nouveau est souvent celui qui demande le plus d’effort.

« Un pas c’est toujours un déséquilibre » une phrase qu’on m’a dit il y a bien longtemps et qui m’a beaucoup servi. Accepter de perdre un instant un confort par aller vers autre chose qui nous convient mieux.

Un choix en entraine un autre et ainsi de suite.

Ce qui nous semblait impossible hier peut devenir notre quotidien,…

Je sais qu’elle est bien connue et peut être un peu bateau, mais cette citation m’a beaucoup aidée aussi.

« Ne rêve pas ta vie mais vis tes rêves. » P.Coelho.

Je crois que l’on reçoit toujours, que la vie est abondance, ce n’est pas toujours comme on l’a imaginé mais on reçoit toujours.

Pour ma part ce sont des petites phrases issues de la culture humaine qui m’ont beaucoup porté, fait réfléchir, remis en question, et donné de la force. Nous pouvons tous trouver du soutien autour de nous.

Crois en toi, tu es unique, il n’y en a pas deux comme toi, malgré les milliards que nous sommes, tu porte en toi la vie qui s’exprime dans ta singularité, ton unicité. Tu es légitime rien que par la vie qui te porte et tu as quelque chose à offrir au monde, à exprimer.

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